Vous pouvez faire une différence !
Nous pouvons nous sentir dépassés par les défis posés par le changement climatique, par l’urgence d’une transformation profonde de la société, depuis les décisions des politiciens jusqu’à nos habitudes quotidiennes. Mais comme le dit Greta Thunberg : « J’ai appris que l’on n’est jamais trop petit pour faire une différence ».
Le modèle de société dominant repose sur un profit croissant et une croissance économique. Hormis les inégalités que cela crée, ce n’est pas durable. La boussole morale apportée par les religions, les coutumes communautaires héritées et le sens commun fondamental a été érodée et remplacée par un individualisme et un consumérisme endémiques. La prédominance des médias crée constamment de nouveaux besoins et de nouvelles inquiétudes.
La compréhension du changement climatique et des dommages causés à l’écosystème est relativement nouvelle, bien que leurs origines humaines ont commencé avec les débuts de l’industrialisation.
La situation est compliquée par le fait que les effets dramatiques du changement climatique sont déjà ressentis par les agriculteurs de subsistance dans les pays les plus pauvres, alors que les causes en sont originaires du monde riche, qui dispose des ressources nécessaires pour se protéger lorsque la situation s’empire. Comme l’a dit Matthieu Ricard :
Ceux qui ne souffrent pas encore directement du changement climatique, ou qui pourraient peut-être y faire face car ils disposent de plus de richesses, doivent décider de faire des sacrifices personnels sans attendre d’avantages personnels en retour. C’est dans de telles circonstances que le véritable altruisme est mis à l’épreuve.
Que pouvons-nous faire à titre individuel ? Jane Goodall, célèbre pour ses études auprès des chimpanzés et maintenant, à 80 ans, une militante résolue de l’écologie, l’exprime ainsi :
Vous ne pouvez pas passer une journée sans avoir un impact sur le monde qui vous entoure. Ce que vous faites fait une différence et vous devez décider du type de différence que vous voulez faire.
Un effet d’entraînement
Le changement est progressif. L’émancipation des esclaves, les grands changements dans les droits des femmes et la façon de les percevoir, la notion d’animaux comme étant des êtres plutôt que des objets, et la notion du monde comme un village global partagé, sont toutes des idées qui ont commencé avec quelques individus et ont progressivement fait leur chemin dans la société.
Lorsque notre esprit devient plus stable, que notre vision devient plus claire et que nous commençons à développer un état d’esprit plus altruiste et bienveillant, cela change naturellement notre façon d’agir et de communiquer. Comme une pierre lancée dans l’eau, cela crée inévitablement des vagues autour de nous, qui vont plus loin que nous aurions imaginé. Il y a un effet d’entraînement qui peut être transmis bien au-delà de notre propre cercle.
Comme Matthieu le dit dans son
introduction vidéo à Imagine Clarity :
Nous ne devrions pas nous sentir découragés — « Que puissé-je faire moi-même, simple individu ? — car c’est en changeant soi-même que peu à peu nous pouvons changer la société et aller ensemble vers un monde meilleur.